Les routes et ponts

Avec 6 400 km de routes départementales, dont 400 kilomètres de pistes cyclables et 2 000 ouvrages d’art, le département de la Gironde détient l’un des plus vastes réseaux routiers départementaux de France.

Vos contacts sur le territoire : les Maisons du Département des Infrastructures de mobilité

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Les Maisons du Département des Infrastructures de mobilité interviennent sur des territoires dont les contours sont voisins de ceux des Pays Girondins : le Médoc, le Bassin d’Arcachon, Graves Entre-deux-mers, le Sud Gironde, la Haute Gironde et le Libournais.

Leur activité consiste à :

  • Assurer l’entretien préventif et curatif des routes départementales
  • Garantir la sécurité du réseau par la veille qualifiée, le patrouillage, la maintenance courante
  • Améliorer et maintenir le réseau en assurant la maîtrise d’œuvre d’opérations courantes et la conduite de tous les travaux de modernisation, d’investissement et d’entretien
  • Réaliser les opérations de surveillance des ouvrages d’art en liaison avec le Bureau Ouvrage d’Art
  • Participer à la gestion du domaine public et à la connaissance du réseau.

Les Maisons du Département des Infrastructures de mobilité

Contact

Direction des Infrastructures
05 56 99 33 33

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Entretien résilient des bords de routes

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Dans le cadre de sa stratégie de résilience, le département de la Gironde développe des actions plus respectueuses de la biodiversité et de l’environnement, notamment pour l’entretien des accotements, des fossés et des talus de bords de route. 

Objet de nombreux enjeux, ce patrimoine vert, appelé dépendances vertes, implique une approche raisonnée et ciblée des missions d’entretien et de surveillance : le fauchage raisonné, préservation des arbres et des haies, replantations, protection des plantes rares et menacées, débroussaillage préventif contre le risque incendie…

Par ailleurs, le Département développe l’éco-pâturage en partenariat avec des éleveurs girondins, l’ensemencement de prairies de biodiversité pour les pollinisateurs sauvages, ou la valorisation des déchets verts issus des tailles et élagages.

Le fauchage raisonné

Le fauchage raisonné est un fauchage planifié et rationalisé, durable, qui concilie la sécurité routière, la préservation de la biodiversité et la pérennité du patrimoine.

Objectif de sécurité

La visibilité et la lisibilité de la route sont assurées sur le bord de chaussée, les zones en abord des carrefours, les « tourne à gauche », les routes étroites, les courbes à petits rayons etc.

Enjeux environnementaux

Les périodes tardives de fauche, la fréquence d’entretien limitée (outre les passes de sécurité), la hauteur de coupe relevée et la largeur de fauche réduite, contribuent à la promotion de la biodiversité.

En effet, les dépendances vertes constituent ainsi un refuge écologique : les quelques mètres de végétation sauvage qui fleurissent au printemps (dont des plantes remarquables) vont accueillir les insectes comme les pollinisateurs sauvages, les micromammifères et les oiseaux.

Le fauchage raisonné fait évoluer les dépendances vertes vers un état davantage naturel et valorise nos paysages.

Plus on laisse pousser l’herbe, moins on aura à la couper par la suite. Ainsi, faucher trop tôt obligera à une seconde passe plus rapidement.

Pérennité du patrimoine

Le maintien du bon fonctionnement des ouvrages hydrauliques et la limitation de l’envahissement par la végétation assurent la viabilité du patrimoine.

Le patrimoine arboré

Les alignements d'arbres qui bordent les routes et les pistes cyclables constituent un patrimoine culturel et une source d'aménité, en plus de leur rôle pour la protection de la biodiversité.

Ce sont près de 6 000 sujets tels que les platanes, chênes, marronniers, tilleuls, noyers, frênes…

Des travaux de gestion sont menés afin d’assurer la pérennité et la qualité du patrimoine, et de préserver la sécurité des usagers de la route.

Une attention particulière est portée sur les périodes et les opérations de taille afin de préserver l’arbre et la faune potentiellement présente. En effet, de nombreuses espèces d’oiseaux et de mammifères y installe leur nid ou leur gîte.

Les arbres abattus (sujets dangereux uniquement) font l’objet de replantations.

Le choix des espèces replantées est influencé par le paysage local, les conditions d’implantation et la nature du sol, les risques sanitaires et sécuritaires, le changement climatique… ; elles seront capables de se développer durablement.

L’arbre est un élément vivant qui stocke le C02, produit de l’oxygène, abrite de la biodiversité, lutte contre les ilots de chaleur, apporte de l’ombre, atténue le bruit et raconte l’histoire des lieux…

Plantes patrimoniales et plantes exotiques envahissantes

Le Département a établi une coopération avec le Conservatoire Botanique National Sud Atlantique. L’objectif est d’assurer le bon état de conservation des espèces rares et menacées et de réduire l’apparition et la prolifération de plantes exotiques envahissantes.

Les années 2022 à 2024 ont été consacrées aux prospections de terrain pour cartographier les enjeux floristiques des bords des routes de Gironde.

Il va en résulter, la mise en place d’un plan d’actions en 2025 et 2026 visant l’amélioration de la prise en compte de la biodiversité végétale, la formations des agents de terrain, et l’élaboration d’un guide de reconnaissance et de prise en compte des principales espèces présentes sur le réseau routier girondin.

Des espèces patrimoniales :  Muscari de Motelay Trompette de méduse, Romulée à bulbe…

Des plantes exotiques envahissantes : Ambroisie, Barbon Andropogon, Herbe de la Pampa…

L'éco-pâturage

Le Département a inscrit l’éco-pâturage dans sa politique d’entretien comme une solution alternative de gestion écologique des milieux par des herbivores.

Cela consiste à faire pâturer des troupeaux bovins, ovins, caprins ou équins afin d’entretenir les dépendances vertes à la place des tracteurs de fauchage.

Les élevages de races d’animaux, départementales ou régionales, menacées ou en développement sur le territoire aquitain, sont privilégiés pour l’éco-pâturage :  moutons landais, vache bordelaise ou marine, chèvre des Pyrénées…

Cinq nouveaux sites d’éco-pâturage ont vu le jour entre 2022 et 2024 dans le Médoc. Ainsi, des agriculteurs ou éleveurs font pâturer des animaux (ou fauchent) sur six parcelles, de 0,7 à 3,2 hectares, appartenant au domaine départemental.

L’éco-pâturage restaure le milieu tout en limitant les coûts de gestion (matériels, carburant) et de facto réduit les rejets de CO2 et de pollution. Il diminue le risque d’accidents pour les agents du Département, là où l’accès pour l’entretien est rendu difficile comme sur les talus en fortes pentes contraignant à l’utilisation de matériel spécifique.

Des conventions d'occupation agricole sont également développées sur les Espaces Naturels Sensibles de Gironde pour de la fauche ou du pâturage extensif. À titre d'exemple, 600 hectares sont ainsi entretenus sur la commune de Talais.

Les prairies de biodiversité en bords de route

Le Département initie la mise en place de prairies de biodiversité pour contribuer à la sauvegarde des insectes pollinisateurs : abeilles sauvages, bourdons, papillons, coccinelles, scarabées, syrphes…

L’objectif est d’augmenter les ressources alimentaires de ces insectes, en semant des mélanges de légumineuses, graminées et fleurs, sur certaines dépendances vertes.

Ainsi, coquelicot sauvage, lotier, marjolaine, carotte sauvage, sainfoin… contribuent à la sauvegarde d’espèces de pollinisateurs en déclin, à la reconstitution des continuités écologiques et au fonctionnement des écosystèmes.

Les abeilles, sauvages et domestiques, sont les championnes de la pollinisation : elles assurent la fécondation de presque toutes les plantes à fleurs sur terre (espèces sauvages et plantes cultivées dont les arbres fruitiers). Depuis les années 80, près de 40 % des espèces de pollinisateurs sont en voie de disparition.

Valorisation des déchets verts

L’entretien des dépendances vertes génère des déchets verts de différentes natures. Conscient de l’intérêt qu’ils peuvent offrir (gisement important en production de biomasse), le Département expérimente différentes solutions de valorisation.

Par exemple, les déchets issus du fauchage ou de l’élagage des arbres, alimentent les composteurs d’un collège, amendent des sols et fournissent du paillage lors de la replantation d’arbres et de haies.

Protection de la forêt contre les incendies

Le Règlement Interdépartemental de Protection de la Forêt Contre les Incendies (RIPFCI) du 7 juillet 2023, vise à prévenir les incendies de forêt, à en faciliter la lutte et à en limiter les conséquences ; cela par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il s’applique notamment aux abords des infrastructures routières.

Enjeux pour le Département

La Gironde compte 159 communes à dominante forestière. Le massif boisé représente près de 500 000 hectares.

L’enjeu porte sur les dispositions concernant le débroussaillage et l’élagage des bords de routes départementales situées dans les communes à dominante forestière. Ces travaux de prévention consistent à éliminer et évacuer la végétation indésirable, y compris dans le domaine privé.

Application du RIPFCI

Face à l’ampleur des moyens nécessaires pour réaliser l’ensemble de ces travaux, le Département de la Gironde a défini des priorités en s’appuyant sur les critères suivants :

  • La proximité du littoral,
  • Le volume de trafic,
  • La densité forestière.

Les travaux de prévention sur les bords de route consistent à broyer la végétation arbustive, puis tailler et élaguer les arbres jusqu’ à une hauteur de 2,50 m. Des opérations d’entretien sont programmées à 3 ans.

Travaux sur le domaine public routier

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Tous travaux sur le domaine public routier départemental nécessitent une autorisation de voirie préalable.

 

En savoir plus

 

Les ponts de Gironde (hors métropole)

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La Gironde compte 1 770 ponts et 390 murs de soutènement hors métropole et 1 tunnel de piste cyclable. Un patrimoine très important pour le département le plus grand de France, qui pourrait s’estimer à une valeur neuve de 925 millions d’euros.

Parmi toutes ces constructions que l’on rassemble sous le terme « d’ouvrage d’art », nous pouvons distinguer les ponts suspendus, les viaducs, les ponts en voûte maçonnée, les ponts métalliques ou en béton armé, les buses et les tunnels.

Leur diversité est remarquable. Elle s’explique de plusieurs manières  : le cours d’eau que le pont traverse, sa situation géologique et environnementale, mais aussi sa période de construction à laquelle est associée une technique de fabrication particulière.

La répartition territoriale des ponts (hors métropole)
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Les ponts en Gironde (hors métropole) sont présents sur l'ensemble du territoire :

  • Libournais : 378
  • Médoc : 302
  • Sud Gironde : 382
  • Entre-deux-Mers : 267
  • Haute Gironde : 216
  • Bassin : 225 

77 % des ponts font une longueur inférieure ou égale à 10 m et 8 % font plus de 50 m de long. 

Les ponts maçonnés ou ponts en pierre

Réalisés depuis l’antiquité jusqu’à la fin du XIXe siècle, les ponts en pierre constitués d’une ou plusieurs voûtes ont un âge moyen théorique de 150 ans.

Le département de la Gironde entretient 707 ponts maçonnés (hors métropole).  

Le pont de pierre de Libourne construit en 1824 est le plus ancien de ces ponts en Gironde (hors Métropole). Commandé par Napoléon, comme le pont de pierre de Bordeaux, il fait 220 mètres de long et comporte 9 arches. Fortement endommagé en 1944, il est restauré après la Seconde Guerre mondiale. Élargi en 1975 pour l’adapter à la circulation piétonne, il est étanchéisé en 2000. En 2018, le pont est à nouveau restauré, dans les règles de l'art, avec 7 000 briques commandées à Storme-Pruvost, le spécialiste de la terre cuite à Gironde-sur-Dropt. 

L’unique viaduc de Gironde

Le département de la Gironde compte un seul viaduc, situé à Cubzac-les-Ponts en Haute Gironde. Il date de 1883 et mesure 1 km de long.

Auparavant, le dernier pont testé pour traverser la Dordogne avait duré 30 ans. En 1879, Gustave Eiffel engage la rénovation. Les viaducs en pierre, de forme conique de 100 mètres de long et 20 mètres de haut de voûte, et les tabliers, sont conservés et réparés. Un tablier métallique de 546 mètres de long et 3,10 m de haut est alors posé sur sept nouveaux piliers.

Détruit partiellement en 1944 suite aux sabotages de troupes allemandes en repli, il est reconstruit en 1948 à l’identique, par l’entreprise générale industrielle du Sud-Ouest dont le directeur est Jacques Eiffel, le petit-fils de Gustave Eiffel.

En 2016-2017, le Département a mené une rénovation d’ampleur. Réhabilité, le pont Eiffel s’est doté d’une passerelle supplémentaire pour les piétons et les cyclistes. 

Le Département a financé ces travaux à hauteur de 10,8 millions d’euros, et l’État de 16 millions d’euros. 

Deux ponts emblématiques construits par Eiffel se trouvent dans le territoire des Graves Entre-deux-mers :

  • le pont de Cadillac construit en 1879
  • le pont de Langoiran construit en 1881

Les ponts métalliques

Avec l’apparition de techniques de fabrication performantes de l’acier vers la fin du XVIIIe, les ponts métalliques vont se multiplier, en parallèle du développement du réseau ferroviaire. L’âge d’or se prolongera jusqu’à la Première Guerre mondiale.  

Le département de la Gironde entretient 46 ponts métalliques. Le plus ancien est le pont de Castets-en-Dorthe construit en 1905. 

Les ponts suspendus

Datant de la fin du XIXe, les ponts suspendus sont des ponts à câbles porteurs dont le tablier est attaché par des tiges de suspension verticales à un certain nombre de câbles flexibles. Contrairement aux autres ponts, les ponts suspendus exercent une traction horizontale sur leur point d'appui.

Les ponts suspendus sont des ouvrages permettant le franchissement de grande portées. Ils ont beaucoup été employés dans l’entre-deux guerres. Ces ouvrages restent néanmoins relativement complexes par les très nombreuses pièces mécaniques en jeu, notamment dans le système de suspension.  

Le département de la Gironde compte trois ponts suspendus (hors métropole)  :

  • le pont du Rouergue à La Réole construit en 1934 
  • le pont de Bonzac à Saint-Denis-de-Pile construit en 1940
  • le pont de Pineuilh de Sainte-Foy-la-Grande construit en 1961 

Les ponts en béton armé

Les ponts en béton armé sont constitués d’armatures en acier ajoutées au béton. Cette combinaison accroît la résistance du pont notamment par rapport au poids qu’il peut supporter. Ce type de construction est utilisé depuis le début du XXe siècle.

Le département de la Gironde entretient 763 ponts en béton armé, dont : 

  • le pont de Savignac
  • le pont de Castillon-La-Bataille (pont en arc)
  • le pont de Guîtres 
  • le pont de la RD 672  

Le pont de Petit-Palais, sur la RD 121 a été entièrement démoli et reconstruit de septembre 2023 au 31 janvier 2024, pour un montant de 410 000 €. 

Les ponts mixtes : métallique et béton

Les ponts mixtes comportent des éléments structurels en acier et en béton armé. Cette particularité permet de faire fonctionner ensemble ces deux matériaux selon leurs meilleures capacités : en compression pour le béton c’est-à-dire pour le poids qui va exercer une force vers l’intérieur, et en traction pour l'acier, soit une force portée vers l’extérieur.  

Cette technique de construction a été adoptée dès le milieu du XXe siècle, permettant notamment d’augmenter la rapidité de construction.

Le département de la Gironde entretient 88 ponts mixtes métal et béton, dont le pont Michel de Montaigne à Ste Foy-la-Grande.

Les buses métalliques ou bétons et les ponts cadres

Ce type de pont, développé depuis le XXe siècle, permet le franchissement d'un cours d'eau ou d'un fossé, et parfois de prolonger ou renforcer un pont existant.

Le département de la Gironde entretient 160 buses métal ou béton. 

La surveillance et l'entretien des ponts en Gironde
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La durée de vie théorique d’un pont est d’environ 100 ans, notamment pour les ponts construits après les années 2000. La longévité moyenne s’établit plutôt autour de 70 ans, avec de fortes disparités selon les matériaux employés et le type de construction.

Le vieillissement des ponts résulte de la dégradation progressive des matériaux, aggravée par les conditions environnementales. Le dérèglement climatique accentue ce phénomène, en raison de la fréquence et de l’intensité accrues des événements météorologiques extrêmes. À cela s’ajoutent les évolutions des usages, avec un trafic croissant et des véhicules de plus en plus lourds.

Une surveillance régulière assurée par les équipes territoriales

Chaque pont fait l’objet d’un suivi rigoureux, assuré par des agents dédiés des six maisons du Département des infrastructures de mobilité, sauf en cas de particularités techniques nécessitant l’intervention de bureaux d’études spécialisés comme le CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement).

Deux types de contrôles sont réalisés :

  • chaque année : une visite de contrôle pour observer l’évolution de l’état du pont et identifier les travaux d’entretien courant et les réparations légères
  • tous les six ans : une inspection détaillée et approfondie

Ces délais peuvent être ajustés selon l’âge et l’état de l’ouvrage.

Une classification pour prioriser les interventions

Afin de mieux cibler les priorités d’intervention, le Département s’est doté en 2024, d’un nouvel outil de classification : l’Image Qualité Ouvrages d’Art (IQOA).

Ce système de notation, défini par l’État, classe les ponts selon leur état :

  • Classe 1 : bon état apparent
  • Classe 2 : entretien spécialisé à prévoir, sans urgence
  • Classe 2E : entretien spécialisé urgent
  • Classe 3 : structure altérée nécessitant des travaux, sans caractère d’urgence
  • Classe 3U : structure gravement altérée et nécessite travaux urgents

95 % des ponts en Gironde sont classés en bon état en 2024.

Les ouvrages classés en mauvais état font l’objet d’un suivi tant technique que socio-économique :

  • études de pré-diagnostic et inspections renforcées,
  • études de réhabilitation ou de reconstruction,
  • information et concertation avec les communes et les usagers,
  • évaluation de la gêne occasionnée (en tenant compte de la localisation, du trafic, des déviations, des impacts économiques, etc.)

En fonction de ces éléments, une hiérarchisation pluriannuelle est établie. Des équipes projets du Département assurent le suivi de ces opérations en collaboration étroite avec le bureau d’études. Cela permet de bénéficier d’analyses renforcées et d’établir des plans d’action adaptés.

Trois ponts sont actuellement sous surveillance renforcée :

  • le pont du Rouergue à La Réole : fermé à la circulation depuis 2021, y compris aux piétons et cyclistes en période hivernale. Une concertation publique sur son avenir est programmée du 14 juin au 14 juillet 2025.
  • le pont de Bonzac à Saint-Denis-de-Pile : fermé depuis fin 2023, en attente de démolition. Une concertation publique aura lieu du 18 juin au 18 juillet 2025 concernant son projet de reconstruction.
  • le pont du bois à Izon : actuellement fermé à la circulation. Les travaux sont prévus au dernier trimestre 2025.

Soutien aux entreprises impactées

Lorsque la fermeture d’un ouvrage entraîne des conséquences économiques pour les professionnels et commerçants locaux, le Département peut mettre en place une commission d’indemnisation amiable. La CCI de Bordeaux Gironde, mandatée par la collectivité, accompagne les entreprises dans la constitution de leur dossier.

Le Département anime cette commission, établit les propositions d’indemnisation, les soumet au vote de l’assemblée départementale, puis procède aux paiements. 

Les enquêtes publiques liées aux projets routiers

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Le Département organise et suit différents types d’enquête publique, préalablement à la réalisation de ses projets routiers et conformément à la réglementation.

Enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique (DUP)

Cette enquête, organisée par le Préfet de la Gironde, est engagée en application du Code de l’Expropriation afin de pouvoir procéder à des acquisitions foncières par voie d’expropriation.

Lorsque le projet est susceptible d’affecter l’environnement, le dossier d’enquête publique comporte une étude d’impact et l’enquête est également dite « environnementale » (soumise aux articles L 123-1 et suivants du Code de l’environnement).

Enquête publique au titre de la « Loi sur l’Eau »

Dans le cadre d’aménagements affectant la ressource en eau prévus par un projet, celui-ci peut, sous certaines conditions, faire l’objet d’une demande d’autorisation au titre de la « Loi sur l’Eau » auprès des services de la Police de l’Eau de la DDTM de la Gironde.

Cette procédure comprend la réalisation d’une enquête publique conformément aux articles L 214-1 et suivants du Code de l’Environnement.

Enquête publique au titre des demandes d’autorisation de défrichement

Lorsque la réalisation des projets routiers nécessite un déboisement préalable des terrains, en application du Code Forestier, une enquête publique est obligatoire au-delà d’une surface déboisée de 25 hectares, ainsi qu’entre 10 et 25 hectares si une étude d’impact a été demandée par les services de l’Etat après « examen au cas par cas ».

Enquête publique portant sur l'étude d'impact d'un projet

Dans le cas de projets routiers ne faisant pas l'objet des procédures précédentes, mais étant soumis à réalisation d'une étude d'impact au titre de l'art R122-2 du Code de l'Environnement, l'enquête publique porte uniquement sur l'étude d'impact.

Contact

Direction des Infrastructures – Pôle Développement
05 56 99 33 33
dgat-di-pdev@gironde.fr

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Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement

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Le Plan de Prévention du Bruit dans l'Environnement (PPBE) a pour objectif de prévenir les effets du bruit, de réduire, si nécessaire, les niveaux de bruit, ainsi que de protéger les zones calmes.

Le bruit, un phénomène mesuré

La Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) de la Préfecture établit tous les cinq ans des cartes de bruit stratégiques. Elles permettent d’évaluer le bruit émis dans l’environnement sous forme de cartes, d’estimer les populations et les établissements sensibles (enseignement et santé) exposés aux sources de bruit (route, ferré, aéroport, industrie) et d’établir des prévisions de son évolution. Elles sont composées de documents graphiques, de tableaux statistiques et d’un résumé non technique avec les résultats et la méthodologie employée. 

Qu’est-ce qu’un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement ?

Dans le cadre de l’application de la directive européenne 2002/49/CE du 25 juin 2002, relative à l’évaluation et la gestion du bruit dans l’environnement, les collectivités concernées par la directive européenne (État, Départements, Métropoles, communes…), doivent établir leur propre Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE).

Le Département souhaite réaliser son 4e Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement dans la continuité des dernières cartes de bruit stratégiques élaborées par l’État et approuvées par arrêté préfectoral du 27 juin 2022. 

Le champ d’application de ces cartes pour le nouveau plan concerne 14 routes départementales avec un trafic supérieur à 3 millions de véhicules par an (soit environ 8 200 véhicules par jour) et couvre 450 km de routes départementales. 

Pour ce faire, le plan recense les actions et mesures, visant à réduire ou à prévenir le bruit, réalisées au cours des dix dernières années.

Il recense également celles prévues pour les cinq années à venir.

La consultation du public

Le département de la Gironde engage une consultation publique de deux mois, du 27 octobre au 29 décembre 2025 12h, pour recueillir l'avis des habitants et usagers sur son projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement.

Plusieurs possibilités sont proposées pour consulter le projet de plan et apporter sa contribution, participer, donner un avis :

  • en ligne sur le site départemental de participation citoyenne jeparticipe.gironde.fr
  • sur un registre papier à l’accueil du Département : Immeuble Gironde, 83 cours du Maréchal Juin  à Bordeaux

À l’issue de cette phase de consultation, une analyse des observations émises sera faite et intégrée au Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement du Département finalisé. 

Il sera ensuite soumis au vote des élus en Commission Permanente au cours du premier semestre 2026, puis publié en ligne sur cette page.

Le comptage routier et pistes cyclables

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Les comptages permanents, tournants ainsi que les enquêtes de comptage des véhicules sur l'ensemble du réseau départemental girondin permettent de mesurer et d’analyser le trafic routier ainsi que la fréquentation des pistes cyclables. 

Une bonne connaissance du trafic routier sur l'ensemble du département est nécessaire pour : 

  • aider à la décision pour les projets d'études générales à long terme,
  • dimensionner les routes, tant dans leurs caractéristiques géométriques que dans leur structure,
  • concevoir les projets d'aménagement,
  • estimer les évolutions de circulation à court et moyen terme qui seront prises en compte dans la modernisation du réseau routier,
  • mettre en place une bonne exploitation des chantiers,
  • rationaliser la programmation des opérations d'entretien,
  • élaborer des plans de gestion de trafic et les plans d'intervention à mettre en œuvre en cas d'événement climatique important.

Les comptages permanents

Ils consistent à recenser la circulation de façon continue en certains points significatifs du réseau, notamment sur les routes à fort trafic.

Les routes départementales sont équipées de 72 postes de comptages permanents, ce qui permet de suivre le trafic journalier (avec différenciation des véhicules légers et des poids lourds). 

Les pistes cyclables départementales sont équipées de 31 postes de comptages permanents (avec différenciation dans certains cas des piétons et des vélos) qui permettent de mesurer et d’analyser la fréquentation de ces axes.

Les comptages tournants

Les 6 400 km de routes départementales ne peuvent pas faire l'objet de comptages permanents. Aussi pour permettre au gestionnaire du réseau routier d'assurer pleinement ses missions d'entretien, d'exploitation et de modernisation, un système de comptage par sondage est mis en place. 

Tous les 4 ans une campagne de comptages dits « tournants » est effectuée sur des sections homogènes de routes, durant 1 semaine, et ce 4 fois dans l’année aux différentes saisons (printemps, été, automne, hiver). 

Les enquêtes de comptage

Les enquêtes de comptage routier sont des comptages particuliers menés à la demande des Maisons du Département "Mobilités" ou des bureaux d'études du Département. Ces enquêtes se déroulent sur une semaine, sur des axes ne disposant pas de comptages permanents ou tournants et ont pour but : 

  • L'analyse d'une situation de saturation récurrente, l'étude de la résorption d'un point noir. 
  • L'étude d'un projet d'infrastructure (création de giratoire par exemple). 
  • L'obtention d'une bonne connaissance d'une situation existante, tant en terme de volume, de nature du trafic que de fonctionnement. 

La carte des compteurs routiers et pistes cyclables

La carte ci-dessous vous permet de consulter très précisément l'emplacement et le type de compteur sur les routes girondines.

Vous y trouverez :

  • En rouge les compteurs permanents.
  • En bleu les compteurs tournants.
  • En vert les enquêtes de comptage.
  • En jaune les pistes cyclables.

Cliquez sur un compteur correspondant à votre recherche et obtenez :

  • La localisation du compteur (commune, route départementale / piste cyclable). 
  • La position exacte (latitude et longitude et pr/pk). 
  • Le nombre de véhicules/jour (TMJA) et le pourcentage de poids lourds comptabilisés (si disponible) pour l'année N-1 et N-2. 
  • L'évolution du trafic en % entre N-2 et N-1.

 

Retrouvez ci-dessous les versions PDF des différentes cartes annuelles de comptage des pistes cyclables départementales.

Transports exceptionnels

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Un transport exceptionnel concerne la circulation en convoi de marchandises, engins ou véhicules dont les dimensions ou le poids dépassent les limites réglementaires définies dans le code de la route et sont susceptibles de gêner la circulation ou de provoquer des accidents. Ce transport est soumis à une autorisation préalable et à des conditions strictes (arrêté interministériel du 04 mai 2006).

RÉGLEMENTATION NATIONALE

De par leurs dimensions, les transports exceptionnels entraînent des contraintes importantes sur les chaussées ou les ouvrages d’art qui peuvent conduire à une fragilisation ou une dégradation accélérée de ceux-ci.

C’est donc vis-à-vis d’exigences de sécurité et de conservation du patrimoine routier que les transports exceptionnels ne peuvent circuler sur les voies ouvertes à la circulation publique que sous couvert d’une autorisation préfectorale.

Pour en savoir plus sur la réglementation nationale en matière de transports exceptionnels et les restrictions de circulation au niveau national, consultez le site de la Sécurité Routière.

VOTRE TRANSPORT EXCEPTIONNEL PASSE EN GIRONDE

En Gironde, la demande d’autorisation de circuler délivrée aux transporteurs exceptionnels est instruite par la Direction Départementale des Territoires de la Dordogne (DDT24) pour le compte de la Préfecture de la Gironde avec, si nécessaire, un avis demandé aux gestionnaires concernés par l’itinéraire emprunté (Département, Communes, DIRA, DIRSO, SNCF, Métropole).

Ainsi une convention de partenariat entre la DDT24 et le Département de la Gironde (CD33) :

  • précise les modalités de gestion administrative de ces avis
  • définit le réseau routier départemental autorisé aux transports exceptionnels et les prescriptions particulières d’usage.

Vous pourrez trouver ci-dessous tous les documents nécessaires à la préparation d’un itinéraire en Gironde (transit ou desserte locale).

ATTENTION :

Muni de votre autorisation de circuler sur le Domaine Public Routier Départemental, il vous appartient :

Contact

Direction des Infrastructures
Pôle Exploitation
05 56 99 33 33
dgat-di-pe-te@gironde.fr

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