Sur la route, à deux ou plus

Chaque jour, Benoît Tissier et Stéphane Giboudeaux se retrouvent sur l’aire de covoiturage d’Arsac. Créée par le Département et reliée à la déviation du Taillan-Médoc, son objectif est  d'améliorer la circulation et de réduire son impact écologique.

Si Benoît Tissier et Stéphane Giboudeaux n’habitent pas dans la même ville, ils travaillent tous deux à Pessac. Tous les matins, ils se rejoignent à l’aire de covoiturage d’Arsac, et prennent la direction de la métropole, accompagnés de deux autres passagers. C’est Benoît, au volant de sa voiture électrique, qui conduit.

Je fais ce choix pour des raisons économiques et écologiques.

L’aire de covoiturage compte 24 places, dont une pour les personnes à mobilité réduite. Très fréquentée, elle relaie une aire de proximité plus petite dans la commune. Sur le trajet, d’autres existent, comme celle d’Avensan. Benoît suggère que le site qu’il fréquente soit couvert pour les cas de fortes chaleurs, pourquoi pas avec des panneaux photovoltaïques comme c’est le cas sur d’autres aires.

221 places disponibles dans les 14 aires de covoiturage du Médoc

Selon Damien Condemine, chef du Centre routier départemental (CDR), 30 millions d’euros ont déjà été investis par le Département dans la déviation du Taillan-Médoc, chantier capital au vu de la fréquentation. D’autres aménagements sont à suivre entre la fin de la déviation et le giratoire de Linas, dans le but d’améliorer la sécurité, de faciliter la circulation et de réduire l’impact environnemental des déplacements.

Regards croisés du Gironde Mag N°146 Médoc

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