Oser parler des derniers jours

À la suite d’une expérimentation accompagnée par le Labo Mobile du Département en Sud-Gironde durant deux ans, le collectif Osons Les Derniers Jours Heureux (OLDJH) s’est constitué en association en 2024.

En Sud-Gironde, l’association Osons Les Derniers Jours Heureux libère la parole autour de la fin de vie. En Ehpad, ESAT ou espaces de vie sociale, elle accompagne proches et professionnels pour dépasser le tabou de la mort et renouer avec une approche collective et humaniste.

 

conviction intime

À Captieux, Alfred - désormais trésorier de OLDJH - et Josiane Riello ont suivi le parcours des dernières volontés proposé par Osons Les Derniers Jours Heureux et soutenu par la Commission des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie du Département. Pour eux deux, anticiper obsèques et démarches, c’est alléger leurs enfants, redonner une place digne à la mort et transmettre aux plus jeunes. L’association recrée ainsi du lien entre générations autour de ce sujet sensible.

Engagement politique

Née d’un partenariat entre la coopérative funéraire Syprès à Bordeaux et l’Ehpad Airial de Biron à Captieux, OLDJH fédère habitants, soignants, aidants et acteurs locaux sur 11 communes. Elle est soutenue dans sa démarche par Cap Solidaire, le pôle ESS rural du Sud-Gironde à Langon. L’association veut professionnaliser son action et renforcer son modèle en milieu rural.
Repenser les pratiques funéraires, interroger les rituels, l’écologie des cimetières ou encore la fin de vie à l’hôpital... Oser parler de la mort est déjà un acte politique.

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