Lundi 6 octobre, le Département et Sud-Ouest ont organisé une conférence « Vous êtes aidant ? Nous vous aidons ». Les échanges ont mis en lumière la nécessité de reconnaître pleinement l’aidance comme un enjeu de société : en Gironde, plus de 216 000 personnes accompagnent un proche en perte d’autonomie.
Les intervenants ont abordé la charge physique, mentale et émotionnelle que l'aidance représente, le manque de reconnaissance et le besoin d’une meilleure information sur les droits existants. Plusieurs dispositifs ont été présentés dont les plateformes de répit, le relais des aidants à Mérignac et la ressourcerie à Bordeaux.
En conclusion, il a été rappelé que la société doit s’adapter aux aidants, et non l’inverse, en renforçant les réseaux, la formation et la déculpabilisation du recours à l’aide.
la rediffusion
Conférence « Vous êtes aidant ? Nous vous aidons »
Les intervenants principaux
Ouverture de la conférence par le Président du Département, Jean-Luc Gleyze.
Table ronde 1 : Et si vous étiez aidant ?
Avec Pierre CAPALDI (Psychologue aide aux aidants PA/PH du CLIC Sud Gironde), Olivier FREZET (Directeur DomCare-Aidance du Pôle Action Sociale et Formation de la MSPB Bagatelle) et Rita MOREL, aidante de son fils adulte autiste).
Table ronde 2 : Nous vous aidons ! pour une mise en lumière de lieux ressources du territoire qui accueillent, informent, orientent en lien avec les partenaires locaux et accompagnent les proches aidantes et aidants.
Avec Dr Sara EL ALAOUI (Responsable Territoriale Autonomie et responsable CLIC du Médoc), Soline RISPAL (Coordinatrice de la Plateforme d’accompagnement et de répit COS Villa Pia), Magali DUPOUY (Chargée d'accompagnement social à La Ressourcerie, Bordeaux), Laure CHINOT, Chargée de mission au CCAS de Mérignac et Coordinatrice du Relais des aidants, Julie DEJEAN, psychologue au sein du Service de la Coordination Médico-Sociale de la MDPH.
Conclusion par le Président du Département, Jean-Luc Gleyze.
Trois idées fortes ont structuré cette synthèse :
- Sortir du déni : tant que l’on ne se reconnaît pas aidant, on n’exprime pas la demande d’aide et l’épuisement s’installe.
- Repérer les signaux faibles le plus tôt possible et déculpabiliser l’usage du répit.
- Former et mettre en réseau : l’enjeu n’est pas d’improviser l’aidance mais d’outiller et de coordonner.
Les réponses sont financières (prestations, congés), temporelles (répit, hébergement), administratives (appui aux droits) et psychologiques. Le maillage entre coordinateurs, communes, associations, caisses et services départementaux est déterminant.
