L’aide aux victimes de violences conjugales est d’évidence délicate. Et la crise sanitaire a complexifié les interventions des professionnels.
Jérôme*, responsable de circonscription dans une Maison du Département des Solidarités, explique :
« La moitié des équipes ne pouvait pas être présente sur site mais nous devions gérer les informations, les placements et le soutien. »
L’aide aux victimes est d’autant plus complexe qu’elles sont souvent confinées avec leurs bourreaux. Courant avril, Tania et Laureline, assistantes de service social, sont intervenues pour mettre à l’abri Olivia D., victime de violences et ses deux enfants âgés de 9 mois et 4 ans et demi.
« Nous étions en lien avec une association capable de les accueillir. Monsieur D. travaillant le matin, c’était le moment idéal pour les aider à quitter le domicile conjugal. »
Olivia D. et ses enfants sont maintenant protégés des cris et de la violence quotidienne... La plus belle récompense de Tania et Laureline : un beau dessin offert par l’aîné de la famille.
*Tous les noms et prénoms ont été modifiés.
Récit dans le GIRONDE MAG N°130