Pourquoi un atlas des paysages de la Gironde ?

« Le territoire est une œuvre d’art : peut être la plus belle, la plus collective que l’humanité ait réalisée. (…) Il est « le fruit d’un acte d’amour : il naît de la fécondation de la nature par la culture » (A. Magnaghi)

POUR MIEUX CONNAÎTRE LES PAYSAGES

L’Atlas des paysages de La Gironde est une ambitieuse entreprise lancée par le Département de la Gironde. Il s’inscrit également dans la politique nationale menée par le Ministère de l’écologie (MEEDDM) depuis de nombreuses années pour que, progressivement, chaque département dispose d’un atlas de paysage. Un premier travail d’identification des grands paysages de La Gironde a été mené par l’Etat (DDE) dès 1995-1997 (« Connaissance et valorisation des paysages de la Gironde », janvier 1997, Bertrand Folléa - Claire Gautier).

Le présent Atlas développe et actualise les connaissances en prenant appui sur les nombreuses réflexions et actions paysagères engagées depuis. Il répond à la demande de la Convention Européenne du Paysage, entrée en vigueur en France le 1er juillet 2006, qui prévoit un engagement d’identification et de qualification des paysages :

Chaque Partie s’engage :

  • à identifier ses propres paysages, sur l’ensemble de son territoire ;
  • à analyser leurs caractéristiques ainsi que les dynamiques et les pressions qui les modifient ;
  • à en suivre les transformations ;
  • à qualifier les paysages identifiés en tenant compte des valeurs particulières qui leur sont attribuées par les acteurs et les populations concernés.

Il a pour objectif de mettre à disposition de chacun une connaissance précise des paysages du département ou de la région, qui doit nourrir les politiques qualitatives d’aménagement du territoire conduites par notre collectivité, le Conseil Régional, l’État, ou les groupements de communes dans leurs prérogatives respectives. Il a aussi pour ambition d’être suffisamment précis, concret et illustré pour nourrir les façons de « faire » dans les actions quotidiennes entreprises par les services techniques, les entreprises privées mais aussi les habitants, également acteurs du cadre de vie.

POUR MIEUX AGIR SUR LES PAYSAGES

Agir individuellement

Le paysage est bien une affaire de culture. C’est par ignorance ou facilité que les actions de transformations du territoire, quelles qu’elles soient, ignorent le contexte dans lequel elles sont appelées à s’inscrire. S’inscrire dans un paysage, pour une route, un quartier, une extension de village, une maison, un équipement, c’est déjà connaître et reconnaître l’existant : identifier les valeurs qui le composent pour les reprendre à son compte, les intégrer dans la conception et poursuivre ainsi l’œuvre de construction d’un cadre de vie agréable et de qualité. Dans un territoire largement modelé par les hommes, profondément humanisé, même dans les secteurs qui paraissent « naturels » comme les forêts, on ne part jamais d’une page blanche. Le paysage est là, constitué, capable d’évoluer - c’est sa nature -, mais porteur aussi d’une personnalité qui fait de chaque site un cas particulier qui mérite cette attention à l’existant. L’Atlas, dans sa meilleure acception, a vocation à être source d’inspiration pour agir à bon escient.

Agir collectivement

Le paysage est aussi une affaire de culture partagée. Il n’est la préoccupation principale de personne, mais est le produit dérivé d’un grand nombre d’actions menées par beaucoup de monde : en ce sens il est le reflet d’une relation des hommes à leur environnement quotidien. Le maire qui étend sa commune et qui l’aménage, l’habitant qui dépose son permis de construire, qui repeint ses volets ou qui refait sa clôture, l’agriculteur qui produit, l’entrepreneur qui s’implante, l’ingénieur et le technicien qui redessinent la route ou le cours d’eau, l’Etat, la Région, le Département et les collectivités locales, qui réglementent, investissent et subventionnent dans les domaines de l’économie, du logement, de l’environnement, des infrastructures, de l’énergie et des équipements, les associations qui prennent part aux débats et influent sur les décisions, sont chacun responsable de la qualité du cadre de vie. La construction d’un regard partagé sur la qualité du territoire aide à agir, évite les blocages et les confrontations souvent caricaturales entre « protecteurs » et « aménageurs ». Il passe par la mise à disposition d’une connaissance précise là encore accessible à tous. C’est bien la vocation de l’Atlas que de contribuer à construire ce regard.

POUR MIEUX CONSTRUIRE LE CADRE DE VIE DE DEMAIN

L’Atlas a vocation à préparer la définition d’objectifs de qualité paysagère et leur mise en œuvre, tels que le prévoit la Convention Européenne du Paysage.

Extrait de la Convention Européenne du Paysage :

« Objectifs de qualité paysagère

Chaque Partie s’engage à formuler des objectifs de qualité paysagère pour les paysages identifiés et qualifiés, après consultation du public conformément à l’article 5.c.Mise en œuvre

Pour mettre en œuvre les politiques du paysage, chaque Partie s’engage à mettre en place des moyens d’intervention visant la protection, la gestion et/ou l’aménagement des paysages ».

Avec un grand nombre d’acteurs de l’aménagement, et des pouvoirs très émiettés, le territoire de la Gironde ne peut plus être la seule résultante hasardeuse des actions des uns et des autres. Les meilleurs musiciens rassemblés en un même lieu produiront un épouvantable capharnaüm, malgré leur talent individuel, s’ils n’ont pas de partition commune. Il en va de même pour le cadre de vie. Au-delà de la mise à disposition d’une connaissance, l’Atlas a ainsi également vocation à préparer un projet d’avenir pour la qualité du territoire, qui oriente les actions, les harmonise et leur donne sens : une contribution à la construction d’une vision d’avenir et non plus seulement d’un regard.

PARCE QUE LA GIRONDE EST BELLE ET FRAGILE

La Gironde, autour de sa diagonale Garonne-estuaire, est un territoire de rencontres paysagères, facteur de diversité. Cette merveilleuse richesse n’est pas que naturelle ni seulement héritée de l’alchimie subtile des éléments. Elle est aussi profondément culturelle, inscrite dans l’histoire et les pratiques des Girondins, profondément attachés à « leur » sud-ouest. Cette richesse n’est pas non plus éternelle ni acquise pour toujours : face aux multiples pressions qui se font jour, ce bien commun qu’est le paysage, précieux et fragile, peut très rapidement être dilapidé par ignorance ou par intérêts particuliers. Il a considérablement évolué au cours des 60 dernières années, pour le meilleur et pour le pire. En Gironde, le paysage doit se construire chaque jour, par chacun, au travers d’actes d’aménagement réfléchis, dans la perspective d’un développement durable. Une immense entreprise culturelle est à faire pour porter ce désir de paysage de façon consciente et partagée. L’Atlas des paysages est une pierre apportée à cet édifice.

COMMENT EST ÉLABORÉ L’ATLAS ?

Sous forme Internet

C’est pour relever le défi d’une connaissance accessible au plus grand nombre, diffusable à moindre frais, que le présent Atlas des paysages de la Gironde a été d’emblée conçu comme un site Internet.

Sous forme papier

Pour compléter l’outil internet, l’Atlas est imprimable et actualisable sous format word/PDF, de façon à bénéficier d’un document papier, transportable, plus agréable à lire et disposant des cartographies de bonne qualité et aux bonnes échelles.

Par une équipe pluridisciplinaire, un comité de pilotage et des ateliers de travail

L’Atlas des paysages de La Gironde, dans son contenu et dans sa mise en forme, a été réalisé par l’Agence Folléa-Gautier, paysagistes-urbanistes, qui s’est adjointe des compétences spécifiques pour l’écologie (GEREA ingénieurs écologues), pour l’histoire (Cédric Lavigne, archéogéographe), pour la cartographie SIG (Atelier de l’Isthme), et pour l’écriture des pages internet (Agence ChevalVert création multimédia). L’intégration sur internet et la gestion du site sont assurées par le Conseil Général. En 2021, le Département a souhaité intégrer l’atlas des paysages de la Gironde dans la plateforme gironde.fr.

Le travail est suivi et validé par le Département et par deux Comités.

Un comité technique regroupant les directions du Département de la Gironde et les organismes et personnalités compétents et un comité de pilotage rassemblant les élus en charge des politiques du département et le partenaire financier.

COMMENT S’ORGANISE LE CONTENU INTERNET

Cinq parties

Depuis 2012, le contenu de l’Atlas des paysages de la Gironde se décompose en cinq parties originelles :

En 2016, une nouvelle partie a été développée par le bureau du paysage et du patrimoine naturel :

La présentation générale des paysages : cette partie brosse à grands traits la diversité extraordinaire des paysages rencontrés en Gironde, identifie les grands types de paysages et aboutit à la carte générale des unités de paysage pour le département : 48 unités de paysage ont été identifiées, certaines complétées par l’identification de sous-unités.

Les fondements des paysages : ce chapitre explique l’origine de la diversité des paysages, dans leurs dimensions géographiques, historiques et culturelles.

  • Les paysages et la géologie
  • Les paysages et les reliefs
  • Les paysages et l’eau
  • Les paysages et la pédologie
  • Les paysages et les climats
  • Les paysages et les espaces naturels
  • Les paysages, la forêt et l’agriculture
  • Les paysages, l’urbanisation et les infrastructures
  • Les fondements culturels : émergences des représentations paysagères à travers les époques (textes, peintures d’artistes, photographies, dessins contemporains et créations artistiques Landart des étudiants de l’École d’architecture et de paysage de Bordeaux)

Les unités de paysage : c’est la partie la plus précise de l’Atlas. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres. L’identification des unités est un moyen de connaissance qui permet de mettre au jour la diversité des paysages du département, et de définir les traits de caractère qui font la personnalité de chacun. Les unités de paysage offrent ainsi des bases pour définir et mettre en œuvre des modes d’aménagement du territoire adaptés et attentifs aux spécificités, et pour contribuer, au travers des actions quotidiennes d’aménagement, à la diversité et à la richesse des paysages héritées de la géographie et de l’histoire. C’est en ce sens que le paysage est un patrimoine vivant.

Contenu du chapitre « Situation »

  • une carte de situation
  • un texte d’introduction situant l’unité de paysage dans un ensemble plus large
  • un bloc-diagramme résumant l’organisation paysagère de l’unité, mettant en évidence les reliefs, l’occupation de l’urbanisation (agglomérée et diffuse) et la couverture végétale (boisée ou agricole)
  • les sous-unités identifiées
  • la liste des communes concernées

Contenu du chapitre « Caractéristiques et valeurs paysagères clefs »

  • un texte, rythmé par des intertitres qui résument les éléments essentiels du paysage et accompagné, pour chaque idée-force, de photographies ou de dessins légendés
  • les photographies légendées ; un clic sur la photo permet son affichage en grand

Contenu du chapitre « Analyse critique, identification d’enjeux »

  • une cartographie d’enjeux, classés en trois catégories correspondant à trois couleurs :
    • - enjeux de protection/préservation en vert
    • - enjeux de valorisation/création en orange
    • - enjeux de réhabilitation/requalification en rouge
  • un texte bref d’explicitation de l’enjeu
  • des photographies d’illustration et de repérage de chaque enjeu identifié

Les analyses critiques ainsi développées n’ont pas l’ambition de l’exhaustivité : elles ont vocation à introduire au débat, à construire un regard critique partagé sur l’état de chaque paysage, à prendre la mesure d’actions concrètes qui pourraient être menées. Les cartographies peuvent utilement être complétées et précisées à l’occasion des études paysagères menées aux échelles intercommunales et communales, et des révisions ou élaboration des documents d’urbanisme.

Les dynamiques d’évolution et les enjeux : cette partie de l’atlas a vocation à identifier et porter un regard critique sur les transformations récentes et en cours des paysages. Elle met en évidence les éléments suivants :

  • Les valeurs paysagères-clefs de la Gironde :
    Il s’agit d’une synthèse sur ce qui fait la personnalité des paysages de Gironde, ce qui peut nourrir les politiques d’aménagement pour poursuivre la construction de cette personnalité.
  • Les dynamiques d’évolution récentes, en cours ou à venir
    Les dynamiques d’évolution récentes sont mises en évidence par images successives (cartographies, photographies aériennes, reconduction de photographies anciennes). Les dynamiques d’évolution perceptibles (les stigmates) sont identifiées par le travail de terrain, et les dynamiques d’évolution probables (grands projets et dynamiques à venir), par les rencontres et les avis du comité de pilotage.
  • Les opportunités, les risques et les problèmes liés à ces dynamiques
    Un regard critique sur les dynamiques d’évolution, à la lumière notamment des valeurs paysagères identifiées en début de partie, permet de mettre au jour les enjeux en matière de cadre de vie : selon les cas les opportunités, les risques et les problèmes.

Les orientations et recommandations pour les paysages de Gironde  : cette partie de l’Atlas, des « objectifs » sont dégagés, en nombre restreint, qui constituent chacun un axe possible pour une politique de paysage à l’échelle du département. Ces objectifs sont précisés par l’identification d’actions possibles et de principes d’actions possibles, qui permettent de les rendre plus concrets et de nourrir un regard partagé sur les façons de faire.

Sensibiliser au paysage : La collectivité départementale s’est engagée dans une Politique paysagère structurée autour d’un Atlas des paysages et d’un Programme d’Actions opérationnel. Le déploiement de cette politique publique sur tout le territoire girondin s’accompagne d’un effort permanent de pédagogie pour qu’une « culture du paysage » puisse progressivement parler à tous les publics. Cette médiation, se structure autour d’actions de sensibilisation, d’animation et de formation. Destinées à différents publics (agents techniques du Département, guides naturalistes, structures associatives, grand public..), et développées en régie ou avec l’aide de prestataires extérieurs (paysagiste D.P.L.G ou ingénieur paysagiste.  La jeunesse est également une cible que le Département souhaite rapprocher de la question du paysage. Cet éveil à la citoyenneté est le sens donné à l’appel à projets « Billet Courant Vert Paysage » (BCV Paysage) lancé annuellement par le Département en direction des collèges.

QUELS SONT LES INTÉRÊTS ET LES LIMITES DE L’ATLAS ?

L’Atlas des paysages de la Gironde présente plusieurs originalités :

  • il a d’emblée été conçu comme un site Internet, pouvant de ce fait être accessible à tous, pour la totalité des données produites : en ce sens il s’agit d’un véritable outil démocratique d’accès à une connaissance et une culture partagées, sur une question complexe - l’aménagement qualitatif du territoire - qui a vocation à intéresser l’ensemble des citoyens et qui appelle à la clarté pour faire progresser les débats ;
  • il articule les échelles de l’aménagement, depuis l’échelle stratégique départementale jusqu’à l’échelle concrète de sites ponctuels, en passant par les échelles intercommunales et communales ; de cette façon, il a vocation à intéresser un maximum d’acteurs, à favoriser le partage d’une vision commune sur les points forts et les points faibles du territoire en matière de paysage, et à rendre concret et illustré l’état des paysages à l’orée du XXIe siècle ;
  • il propose une synthèse cartographiée et commentée des grands enjeux en matière d’aménagement qualitatif de la Gironde ;
  • l’atlas est très abondamment illustré de photographies de terrain, légendées, commentées et repérées sur SIG : de cette façon l’atlas est conçu comme un guide pédagogique de lecture du paysage, qui aide à déceler les caractéristiques ou les enjeux à partir d’une perception ’quotidienne’ et banale du territoire : celle qui s’offre aux yeux lorsqu’on le parcoure ; leur repérage sous SIG rend possible en complément la construction d’un ’atlas photographique des paysages’ pour mesurer les dynamiques d’évolution par reconduction des prises de vues géoréférencées ;
  • il offre une vision dynamique et interactive des larges points de vue sur les grands paysages du département, avec possibilité de se ’promener’ dans la photo et de zoomer
  • il propose une représentation numérique en trois dimensions du territoire, sous forme de blocs-diagrammes, qui permettent une représentation synthétique de chaque unité de paysage ;
  • il offre des cartographies pour chaque unité de paysage dont les référencements sous SIG rendent possibles leur complément, enrichissement et actualisation ;
  • il offre plusieurs points d’entrées possibles, par cartes, par noms de lieux ou de communes ou par mots clefs ;
  • il dispose d’un lexique, ainsi que d’un moteur de recherche qui facilite l’obtention des informations souhaitées.

Au total :

  • Plus de 2700 illustrations (photographies légendées accompagnent le texte, cartographies, dessins, schémas et blocs–diagrammes)

Pour autant, l’atlas reste bien un document d’ensemble, dont la vocation d’échelle reste au final départementale. L’identification d’enjeux à des échelles précises n’a pas la prétention de l’exhaustivité : elle vise à faciliter l’articulation des échelles entre les visions globales, stratégiques et politiques, et les visions locales, concrètes et opérationnelles ; elle vise à faciliter le dialogue sur l’action en identifiant des questions concrètes visibles sur le terrain.

Les communes ou les groupements de communes désireux d’information trouveront une introduction à la question du paysage pour l’échelle qui les intéresse. L’Atlas les aidera à re-situer le territoire communal ou intercommunal dans une logique paysagère plus large et diverse, à prendre la mesure de valeurs paysagères clefs et d’enjeux en première approche. En aucune façon l’atlas n’a vocation à se substituer aux réflexions plus localisées sur un territoire ou plus ciblées sur un thème, comme une révision de document d’urbanisme ou, a fortiori, un projet d’aménagement particulier.

Les syndicats intercommunaux, les pays, les associations, trouveront une matière adaptée à leur échelle de préoccupation, introduisant le travail des chartes ou des SCOT et favorisant le regard partagé à l’occasion des concertations et sensibilisations à engager.

Le Département et la Région, ainsi que les services de l’Etat, y trouveront une matière pour alimenter les politiques d’aménagement qualitatif du territoire et les portés-à-connaissance.

Les spécialistes y trouveront moins de matière que dans les publications propres à leurs domaines de compétences. Mais l’Atlas devrait faciliter l’articulation de leur champ de préoccupation avec celui des autres, autour de la question du cadre de vie ; car dans l’Atlas, l’aménagement qualitatif du territoire prend une place centrale, croise les champs spécialisés et décloisonne les logiques sectorielles. Le paysage touche en effet à peu près à tous les domaines de l’aménagement : environnement, hydraulique, urbanisme et logement, transports et déplacements, agriculture et activités économiques,…

Enfin l’Atlas Internet est facilement évolutif ; il a non seulement capacité mais aussi vocation à se préciser et se parfaire dans les années à venir.

COMMENT PROLONGER L’ATLAS DES PAYSAGES ?

La réflexion engagée avec l’Atlas mérite de se prolonger dans plusieurs directions :

  1. 1. L’approfondissement de la connaissance, par des programmes de recherches spécifiques ;
  2. 2. La communication et la concertation. Par exemple :
    1. l’information de la mise à disposition du site internet de l’atlas (courriers, mailings, plaquettes d’information, événements, presse, …),
    2. des présentations par territoires des micro-régions,
    3. des débats par territoires et par thèmes,
    4. une exposition itinérante, …
  3. 3. La construction d’un projet partagé pour les paysages de la Gironde : Quels paysages souhaite-t-on pour la Gironde ? Les premières orientations dégagées méritent d’être approfondies et débattues :
    1. définition de principes d’actions,
    2. identifications des acteurs de l’aménagement concernés,
    3. identification des outils, des moyens et des leviers d’action existants,
    4. analyse critique de ces outils, de leur pertinence et de leur efficience au regard des objectifs de qualité et des principes d’action définis,
    5. identification des outils, leviers et moyens d’actions à mettre en place,
    6. illustrations par cas d’exemples pris dans le département ou ailleurs,
    7. élaboration de programmes d’actions
    8. mise en place un suivi de l’évolution des paysages : observatoire photographique, indicateurs adaptés.
    9. Ce sont de véritables projets de paysages concertés qui méritent de s’élaborer, à l’échelle du département et aux échelles intercommunales ; sous forme de plans et chartes de paysage, d’ailleurs déjà engagés sur certaines intercommunalités, mais pas encore mutualisés ni co-validés ni budgétés par la Région, le Département et l’Etat.
  4. 4. La construction d’une politique partagée pour les paysages de la Gironde :
    1. un audit des politiques publiques à l’aune des enjeux de cadre de vie identifiés dans le présent atlas,
    2. des modalités de travail prévoyant l’appel systématique à des professionnels du paysage dans le cadre des actions d’aménagement,
    3. des priorités,
    4. des moyens pour la conception paysagère, la réalisation, le suivi et la communication,
    5. des opérations-pilotes mises en œuvre.