Les routes et ponts

Avec 6 400 km de routes départementales, dont 390 kilomètres de pistes cyclables et 2 000 ouvrages d’art, le Département de la Gironde détient l’un des plus vastes réseaux routiers départementaux de France.

Entretien des routes avec les Maisons du Département des Mobilités

ouvrir
fermer

Les Maisons du Département des Mobilités interviennent sur des territoires dont les contours sont voisins de ceux des Pays Girondins : le Médoc, le Bassin d’Arcachon, Graves Entre-deux-mers, le Sud Gironde, la Haute Gironde et le Libournais.

Leur activité consiste à :

  • Assurer l’entretien préventif et curatif des routes départementales
  • Garantir la sécurité du réseau par la veille qualifiée, le patrouillage, la maintenance courante
  • Améliorer et maintenir le réseau en assurant la maîtrise d’œuvre d’opérations courantes et la conduite de tous les travaux de modernisation, d’investissement et d’entretien
  • Réaliser les opérations de surveillance des ouvrages d’art en liaison avec le Bureau Ouvrage d’Art
  • Participer à la gestion du domaine public et à la connaissance du réseau.

Les Maisons du Département des Mobilités

Contact

Direction des Infrastructures
05 56 99 33 33

Accéder à la page de contact

Entretien résilient des bords de routes

ouvrir
fermer

Dans le cadre de sa stratégie de résilience, le Département de la Gironde développe des actions plus respectueuses de la biodiversité et de l’environnement, notamment pour l’entretien des accotements, des fossés et des talus de bords de route. Objet de nombreux enjeux, ce patrimoine vert, appelé dépendances vertes, implique une approche raisonnée et ciblée des missions d’entretien et de surveillance : le fauchage raisonné.

Le fauchage raisonné

Le fauchage raisonné est un fauchage planifié et rationnalisé, durable, qui concilie la sécurité routière, la préservation de la biodiversité et la pérennité du patrimoine.

Objectif de sécurité

La visibilité et la lisibilité de la route sont assurées sur le bord de chaussée, les zones en abord des carrefours, les « tourne à gauche », les routes étroites, les courbes à petits rayons etc.

Enjeux environnementaux

Les périodes tardives de fauche, la fréquence d’entretien limitée (outre les passes de sécurité), la hauteur de coupe relevée et la largeur de fauche réduite, contribuent à la promotion de la biodiversité.

En effet, les dépendances vertes constituent ainsi un refuge écologique : les quelques mètres de végétation sauvage qui fleurissent au printemps (dont des plantes remarquables) vont accueillir les insectes comme les pollinisateurs sauvages, les micromammifères et les oiseaux.

Le fauchage raisonné fait évoluer les dépendances vertes vers un état davantage naturel et valorise nos paysages.

Plus on laisse pousser l’herbe, moins on aura à la couper par la suite. Ainsi, faucher trop tôt obligera à une seconde passe plus rapidement.

Pérennité du patrimoine

Le maintien du bon fonctionnement des ouvrages hydrauliques et la limitation de l’envahissement par la végétation assurent la viabilité du patrimoine.

Autres actions d'entretien durable

Le patrimoine arboré

Les alignements d'arbres qui bordent les routes et les pistes cyclables constituent un patrimoine culturel et une source d'aménité, en plus de leur rôle pour la protection de la biodiversité.

Ce sont plus de 6 000 sujets tels que les platanes, chênes, marronniers, tilleuls, noyers, frênes…

Des travaux de gestion sont menés afin d’assurer la pérennité et la qualité du patrimoine, et de préserver la sécurité des usagers de la route. Les arbres abattus (sujets dangereux uniquement) font l’objet d’une double replantation.

Le choix des espèces replantées est influencé par le paysage local, les conditions d’implantation et la nature du sol, les risques sanitaires et sécuritaires, le changement climatique… ; elles seront capables de se développer durablement.

L’arbre est un élément vivant qui stocke le C02, produit de l’oxygène, abrite de la biodiversité, lutte contre les ilots de chaleur, apporte de l’ombre, atténue le bruit et raconte l’histoire des lieux…

L'éco-pâturage

L’éco-pâturage est une solution alternative de gestion écologique des milieux par des herbivores.

Cela consiste à faire pâturer des troupeaux bovins, ovins, caprins ou équins afin d’entretenir les dépendances vertes à la place des tracteurs de fauchage.

Ce mode d’entretien restaure le milieu tout en limitant les coûts de gestion, diminue le risque d’accidents pour les agents du Département et certains coûts liés à l’utilisation de matériel mécanique spécifique, notamment là où l’accès est rendu difficile (grillages, fortes pentes, fossés profonds).

Des expérimentations sont menées à proximité de Talais et sur les talus d’accès au pont Eiffel, à Cubzac-les-Ponts.

Les élevages de races d’animaux, départementales ou régionales, menacées ou en développement sur le territoire aquitain sont privilégiés pour l’éco-pâturage :  moutons landais, vache bordelaise ou marine, chèvre des Pyrénées…

Plantes patrimoniales et plantes exotiques envahissantes

Le Département a établi une coopération avec le Conservatoire Botanique National Sud Atlantique. L’objectif est d’assurer le bon état de conservation des espèces rares et menacées et d’éviter l’apparition et la prolifération de plantes exotiques envahissantes.

Ce programme s’applique aux bords des routes de Gironde et s’accompagne de la formation de nos agents de terrain à l’identification et à la gestion des espèces.

Des espèces patrimoniales :  Muscari de Motelay Trompette de méduse, Romulée à bulbe…

Des plantes exotiques envahissantes : Ambroisie, Barbon Andropogon, Herbe de la Pampa…

Les prairies de biodiversité en bords de route

Le Département initie la mise en place de prairies de biodiversité, sur la déviation de Libourne et à Blagon, pour contribuer à la sauvegarde des insectes pollinisateurs : abeilles sauvages, bourdons, papillons, coccinelles, scarabées, syrphes…

L’objectif est d’augmenter les ressources alimentaires de ces insectes, en semant des mélanges de légumineuses, graminées et fleurs, sur certaines dépendances vertes.

Ainsi, coquelicot sauvage, lotier, marjolaine, carotte sauvage, sainfoin… contribuent à la sauvegarde d’espèces de pollinisateurs en déclin, à la reconstitution des continuités écologiques et au fonctionnement des écosystèmes.

Les abeilles, sauvages et domestiques, sont les championnes de la pollinisation : elles assurent la fécondation de presque toutes les plantes à fleurs sur terre (espèces sauvages et plantes cultivées dont les arbres fruitiers). Depuis les années 80, près de 40 % des espèces de pollinisateurs sont en voie de disparition.

Travaux sur le domaine public routier

ouvrir
fermer

Tous travaux sur le domaine public routier départemental nécessitent une autorisation de voirie préalable.

 

En savoir plus

 

Les ponts de Gironde

ouvrir
fermer

La Gironde est le département le plus grand de France : la surface est très importante, l’eau y est très présente : Garonne, Dordogne, l’Isle…

Dans ce contexte, le Département gère hors Métropole 1 800 ponts, 200 murs de soutènement et 1 tunnel de piste cyclable. La moitié de ces ponts fait moins de 10 m de long.

Le patrimoine des ouvrages d’art de Gironde illustre le savoir faire des hommes et l’évolution de la technologie depuis deux siècles. En maçonnerie jusqu’au début du XXe siècle, en métal puis en béton, ils sont indispensables à l’activité économique.

Le Département entretient régulièrement les ponts et murs de soutènement, en s'adaptant à leurs matériaux grâce à des savoir-faire experts et dans le respect des normes qui s’appliquent pour en assurer la sécurité. Il conçoit et réalise aussi de nouveaux ponts, et agit toujours dans le respect de l’architecture, du paysage et de l’environnement.

Les enquêtes publiques liées aux projets routiers

ouvrir
fermer

Le Département organise et suit différents types d’enquête publique, préalablement à la réalisation de ses projets routiers et conformément à la réglementation.

Enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique (DUP)

Cette enquête, organisée par le Préfet de la Gironde, est engagée en application du Code de l’Expropriation afin de pouvoir procéder à des acquisitions foncières par voie d’expropriation.

Lorsque le projet est susceptible d’affecter l’environnement, le dossier d’enquête publique comporte une étude d’impact et l’enquête est également dite « environnementale » (soumise aux articles L 123-1 et suivants du Code de l’environnement).

Enquête publique au titre de la « Loi sur l’Eau »

Dans le cadre d’aménagements affectant la ressource en eau prévus par un projet, celui-ci peut, sous certaines conditions, faire l’objet d’une demande d’autorisation au titre de la « Loi sur l’Eau » auprès des services de la Police de l’Eau de la DDTM de la Gironde.

Cette procédure comprend la réalisation d’une enquête publique conformément aux articles L 214-1 et suivants du Code de l’Environnement.

Enquête publique au titre des demandes d’autorisation de défrichement

Lorsque la réalisation des projets routiers nécessite un déboisement préalable des terrains, en application du Code Forestier, une enquête publique est obligatoire au-delà d’une surface déboisée de 25 hectares, ainsi qu’entre 10 et 25 hectares si une étude d’impact a été demandée par les services de l’Etat après « examen au cas par cas ».

Enquête publique portant sur l'étude d'impact d'un projet

Dans le cas de projets routiers ne faisant pas l'objet des procédures précédentes, mais étant soumis à réalisation d'une étude d'impact au titre de l'art R122-2 du Code de l'Environnement, l'enquête publique porte uniquement sur l'étude d'impact.

Contact

Direction des Infrastructures – Pôle Développement
05 56 99 33 33
dgat-di-pdev@gironde.fr

Accéder à la page de contact

Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement

ouvrir
fermer

Le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) sur les routes départementales pour un trafic annuel supérieur à 3 millions de véhicules (2e échéance), résulte de la mise en œuvre de la directive européenne 2009-49-CE relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement. Il a été approuvé le 29 février 2016 par le Conseil Départemental de Gironde.

Qu’est ce qu’un PPBE ?

L’objectif du PPBE est principalement d’optimiser sur le plan technique, stratégique et économique, les actions à engager pour améliorer les situations critiques et préserver la qualité des endroits remarquables. 

Quel champ d’application pour le PPBE du Département ?

Le PPBE de première échéance du Département de la Gironde, qui a été approuvé le 26 juin 2014, concernait les routes départementales de plus de 6 millions de véhicules par an. L’État, Bordeaux Métropole et les communes, également concernées par la directive européenne, réalisent leurs propres PPBE.

Avec son PPBE de deuxième échéance qui couvre les routes départementales de plus de 3 millions de véhicules par an, le  Département de la Gironde va plus loin dans la perspective de la réduction des nuisances sonores, avec 53 fiches actions établies.

Le champ d’application de ce nouveau plan concerne 456 kilomètres le long de 46 routes départementales, (le premier plan concernait 56 kilomètres et 11 routes départementales). 

La consultation du public

Conformément à l’article L572-8 du code l’environnement, le projet de PPBE de 2e  échéance du Département de la Gironde a fait l’objet d’une consultation du public pendant deux mois (du 24 août au 23 octobre 2015), après publication le 7 août 2015 d’une information légale dans le journal Sud-Ouest. Le bilan de cette consultation est reporté au sein du document de PPBE 2e échéance en ligne.

La démarche

Un diagnostic est établi à partir des cartes de bruit stratégiques élaborées par l’État, qui recensent des niveaux de bruit dans l’environnement, permettant d’évaluer l’exposition au bruit des populations. Ce diagnostic permet d’identifier les bâtiments potentiellement à traiter à partir de repérages in situ complétés par des mesures de bruit, et décrit les secteurs à enjeux. 

Les actions

À partir du diagnostic préalablement réalisé, ces actions permettent :

  • d'être préventives,
  • de traiter des situations en surexposition au bruit (dépassement des seuils règlementaires),
  • de conserver des zones calmes.

Parallèlement, il a été effectué un inventaire des actions menées depuis 10 ans amenant une amélioration de l’environnement sonore tel que :

  • l’amélioration du report modal (cars régionaux, aires de covoiturage, pistes cyclables) ;
  • l’isolation dans les locaux d’enseignement (collèges) ;
  • l’amélioration de l’habitat ;
  • la création de zones de protection des espaces naturels sensible ;
  • la création de zones de compensation dans le cadre de la création d’infrastructure nouvelle.

Un grand nombre de ces actions sont en lien avec l’Agenda 21 de la Gironde.

Zoom sur le programme de résorption des Points Noirs du Bruit

Isoler votre logement du bruit routier

Conscients des enjeux pour les Girondins concernés et malgré l'absence d'obligations règlementaires en la matière, les élus départementaux ont souhaité lancer un dispositif visant à réduire l'impact des nuisances sonores, les Points Noirs du Bruit, sur les habitations situées à proximité des routes départementales. 

Cette opération, lancée en 2018, cofinancée par le Département et l'ADEME, a eu pour objectif d'isoler les habitations situées le long des routes départementales. À l'issue d'audits acoustiques et techniques, 1 074 logements ont été estimés éligibles, répartis sur 50 communes et 16 cantons.

Les diagnostics, proposés gratuitement, ont alors également pris en compte l'amélioration énergétique des logements.

Bilan de l'opération

À la fin de l'année 2020, 178 audits ont été réalisés chez les propriétaires et 91 propriétaires ont choisi de faire réaliser les travaux par la signature d'une convention bilatérale.

Le montant total des travaux d'insonorisation de façade pour les 91 logements est d'environ 1 150 000 euros, financés à 80 % par l'ADEME et à 20 % par le Département.

Le comptage routier et pistes cyclables

ouvrir
fermer

Les comptages permanents, tournants ainsi que les enquêtes de comptage des véhicules sur l'ensemble du réseau départemental girondin permettent de mesurer et d’analyser le trafic routier ainsi que la fréquentation des pistes cyclables. 

Une bonne connaissance du trafic routier sur l'ensemble du département est nécessaire pour : 

  • aider à la décision pour les projets d'études générales à long terme,
  • dimensionner les routes, tant dans leurs caractéristiques géométriques que dans leur structure,
  • concevoir les projets d'aménagement,
  • estimer les évolutions de circulation à court et moyen terme qui seront prises en compte dans la modernisation du réseau routier,
  • mettre en place une bonne exploitation des chantiers,
  • rationaliser la programmation des opérations d'entretien,
  • élaborer des plans de gestion de trafic et les plans d'intervention à mettre en œuvre en cas d'événement climatique important.

Les comptages permanents

Ils consistent à recenser la circulation de façon continue en certains points significatifs du réseau, notamment sur les routes à fort trafic.

Les routes départementales sont équipées de 72 postes de comptages permanents, ce qui permet de suivre le trafic journalier (avec différenciation des véhicules légers et des poids lourds). 

Les pistes cyclables départementales sont équipées de 31 postes de comptages permanents (avec différenciation dans certains cas des piétons et des vélos) qui permettent de mesurer et d’analyser la fréquentation de ces axes.

Les comptages tournants

Les 6 400 km de routes départementales ne peuvent pas faire l'objet de comptages permanents. Aussi pour permettre au gestionnaire du réseau routier d'assurer pleinement ses missions d'entretien, d'exploitation et de modernisation, un système de comptage par sondage est mis en place. 

Tous les 4 ans une campagne de comptages dits « tournants » est effectuée sur des sections homogènes de routes, durant 1 semaine, et ce 4 fois dans l’année aux différentes saisons (printemps, été, automne, hiver). 

Les enquêtes de comptage

Les enquêtes de comptage routier sont des comptages particuliers menés à la demande des Maisons du Département "Mobilités" ou des bureaux d'études du Département. Ces enquêtes se déroulent sur une semaine, sur des axes ne disposant pas de comptages permanents ou tournants et ont pour but : 

  • L'analyse d'une situation de saturation récurrente, l'étude de la résorption d'un point noir. 
  • L'étude d'un projet d'infrastructure (création de giratoire par exemple). 
  • L'obtention d'une bonne connaissance d'une situation existante, tant en terme de volume, de nature du trafic que de fonctionnement. 

La carte des compteurs routiers et pistes cyclables

La carte ci-dessous vous permet de consulter très précisément l'emplacement et le type de compteur sur les routes girondines.

Vous y trouverez :

  • En rouge les compteurs permanents.
  • En bleu les compteurs tournants.
  • En vert les enquêtes de comptage.
  • En jaune les pistes cyclables.

Cliquez sur un compteur correspondant à votre recherche et obtenez :

  • La localisation du compteur (commune, route départementale / piste cyclable). 
  • La position exacte (latitude et longitude et pr/pk). 
  • Le nombre de véhicules/jour (TMJA) et le pourcentage de poids lourds comptabilisés (si disponible) pour l'année N-1 et N-2. 
  • L'évolution du trafic en % entre N-2 et N-1.

 

Retrouvez ci-dessous les versions PDF des différentes cartes annuelles de comptage des pistes cyclables départementales.

Règlement Interdépartemental de Protection de la Forêt contre les Incendies (RIPFI)

ouvrir
fermer

En Gironde, le massif boisé représente 483 000 hectares dont 440 000 classés à haut risque de feux. Il constitue donc, à plus d’un titre, l’une des premières priorités dans la lutte contre le risque incendie. Le massif forestier girondin présente par ailleurs une particularité : il est essentiellement constitué de forêts privées.

Les événements de ces dernières années (Portugal, Sud-Est de la France) nous rappellent l’importance des mesures de prévention des incendies, notamment en milieu forestier. L’une de ces mesures est le débroussaillement le long des infrastructures dont les dispositions sont définies par le code forestier et les règlements préfectoraux de protection de la forêt contre l’incendie.

Règlementation
ouvrir
fermer

Depuis 2012, le Code Forestier impose aux collectivités territoriales de débroussailler les abords des voies ouvertes à la circulation publique, y compris dans le domaine privé.

Afin de préserver uniformément l’ensemble du territoire, la Préfecture de la Région Nouvelle Aquitaine a établi un RIPFI (Règlement Interdépartemental pour la Protection de le Forêt contre l’Incendie), approuvé par arrêté préfectoral en avril 2016 et concernant les départements de la Gironde, du Lot et Garonne et des Landes.

Le RIPFI définit notamment :

  • Les niveaux de vigilance à l’égard du risque incendie et les modalités de circulation associés,
  • Les obligations légales de débroussaillement aux abords des voies routières.
Le débroussaillement en détail
ouvrir
fermer

L’obligation de débroussaillement vise la réduction de l’intensité végétale aux abords des routes, sur une largeur de 4m de part et d’autre de l’assiette routière.

Il comprend l’élagage des branches en dessous de 2,50 m, la suppression des arbustes et de la végétation herbacée et ligneuse formant le sous couvert végétal et l’élimination des débris de végétaux morts.

Certaines routes identifiées en fonction de leur caractère stratégique sont sujettes à obligation de débroussaillement sur une largeur de 20m. En Gironde il s’agit principalement des accès aux plages.

L'application du RIPFI le long des Routes Départementales
ouvrir
fermer

D’un point de vue technique, le débroussaillement le long des Routes Départementales nécessite une première intervention lourde.

L’objectif de cette première passe est de dégager suffisamment d’espace pour permettre ensuite le passage d’engins mécaniques pour maintenir l’état débroussaillé, et ce, sans dénaturer le paysage. Afin de faciliter l’entretien futur ou pour des raisons de sécurité, il pourra, de manière ponctuelle et marginale, être procédé à l'abattage d’arbres. Cette action ne sera menée qu’après accord du propriétaire dans le cas d’un arbre situé en domaine privé.

Pour cette première intervention, le Département alloue chaque année un budget d’environ 350 000 € pour un linéaire d’environ 75 km de route.

Exemple d'une Route Départementale, avant et après les travaux de débroussaillage

Une intervention à prioriser
ouvrir
fermer

Le Département de la Gironde dénombre près de 159 communes considérées comme particulièrement sensibles au risque feu de forêt. Près de 3 000 km de routes départementales sont concernées sur ces communes, soit environ 1 500 hectares à traiter.

Face à l’ampleur des moyens nécessaires pour réaliser l’ensemble de ces travaux, le Département de la Gironde a décidé de définir des priorités.

Pour hiérarchiser son réseau, le Département s’est appuyé sur 3 critères :

  • la proximité du littoral (augmentation du trafic durant la période estivale) ;
  • le volume de trafic ;
  • la densité forestière.
Information des riverains
ouvrir
fermer

Afin d’autoriser l’intervention sur propriétés privées, un courrier avec avis de réception est systématiquement envoyé aux propriétaires concernés.

Ce courrier, transmis au minimum 10 jours avant le démarrage des travaux les informe notamment :

  • du contenu des travaux ;
  • de leur possibilité de refuser l’intervention du Département entrainant alors un transfert de responsabilité à leur charge.

En parallèle, un courrier d’information est transmis aux mairies concernées ainsi que toutes les organisations partenaire susceptibles d’être intéressées (Préfecture, Office National des Forêts, Service Départemental d’Incendie et de Secours, Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt…).

Les services techniques du Département se tiennent enfin à la disposition des particuliers et des communes pour répondre aux éventuelles questions et prendre en compte les situations particulières.

Campagnes de débroussaillement
ouvrir
fermer

En 2018, un prestataire a été désigné pour effectuer la première intervention pour le compte du Département.

Une première campagne de débroussaillement sur le secteur du bassin d’Arcachon a été réalisée entre octobre 2018 et avril 2019. Elle concernait :

  • la RD 652 sur les communes de Gujan-Mestras, Le Teich,
  • la RD 3 entre Biganos et Hostens, et entre Le Porge et Lège Cap-Ferret,
  • la RD 5 entre Marcheprime et Le Temple,
  • la RD 3E10 sur la commune de Lanton.

La seconde campagne de débroussaillement a été réalisée entre mai et décembre 2021 sur le secteur du Médoc. Pour cette campagne il a été décidé de traiter en priorité les accès aux plages, il s’agissait de :

  • la RD107 entre Le Porge et l’Océan,
  • les RD6 et RD6E4 entre Lacanau et l’Océan,
  • la RD207 entre Carcans et l’Océan,
  • la RD 3 entre le Porge et Carcans

La troisième campagne a débuté en avril 2022, sur le territoire du Médoc et concerne les sections suivantes :

  • la RD3 entre Carcans et Hourtin,
  • la RD101E7 entre Hourtin et l’Océan,
  • la RD101 entre Hourtin et Vendays-Montalivet,
  • la RD102 entre Vendays-Montalivet et l’Océan.
Entretien des zones traitées
ouvrir
fermer

Suite à la première intervention réalisée en 2018 et 2019 sur le bassin d'Arcachon, un entretien a été réalisé deux ans après par les équipes du Département.

À l'occasion de ces opérations d'entretien, le Département reprend contact avec les propriétaires concernés de manière individuelle afin d'autoriser l'intervention.

Contact

Direction des Infrastructures
Pôle Exploitation
05 56 99 33 33
dgat-di-pe@gironde.fr

Accéder à la page de contact

Transports exceptionnels

ouvrir
fermer

Un transport exceptionnel concerne la circulation en convoi de marchandises, engins ou véhicules dont les dimensions ou le poids dépassent les limites réglementaires définies dans le code de la route et sont susceptibles de gêner la circulation ou de provoquer des accidents. Ce transport est soumis à une autorisation préalable et à des conditions strictes (arrêté interministériel du 04 mai 2006).

RÉGLEMENTATION NATIONALE

De par leurs dimensions, les transports exceptionnels entraînent des contraintes importantes sur les chaussées ou les ouvrages d’art qui peuvent conduire à une fragilisation ou une dégradation accélérée de ceux-ci.

C’est donc vis-à-vis d’exigences de sécurité et de conservation du patrimoine routier que les transports exceptionnels ne peuvent circuler sur les voies ouvertes à la circulation publique que sous couvert d’une autorisation préfectorale.

Pour en savoir plus sur la réglementation nationale en matière de transports exceptionnels et les restrictions de circulation au niveau national, consultez le site de la Sécurité Routière.

VOTRE TRANSPORT EXCEPTIONNEL PASSE EN GIRONDE

En Gironde, la demande d’autorisation de circuler délivrée aux transporteurs exceptionnels est instruite par la Direction Départementale des Territoires de la Dordogne (DDT24) pour le compte de la Préfecture de la Gironde avec, si nécessaire, un avis demandé aux gestionnaires concernés par l’itinéraire emprunté (Département, Communes, DIRA, DIRSO, SNCF, Métropole).

Ainsi une convention de partenariat entre la DDT24 et le Département de la Gironde (CD33) :

  • précise les modalités de gestion administrative de ces avis
  • définit le réseau routier départemental autorisé aux transports exceptionnels et les prescriptions particulières d’usage.

Vous pourrez trouver ci-dessous tous les documents nécessaires à la préparation d’un itinéraire en Gironde (transit ou desserte locale).

ATTENTION :

Muni de votre autorisation de circuler sur le Domaine Public Routier Départemental, il vous appartient :

Contact

Direction des Infrastructures
Pôle Exploitation
05 56 99 33 33
dgat-di-pe-te@gironde.fr

Accéder à la page de contact